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Africa Last Updated: Apr 23, 2014 - 10:11:42 AM


Un groupe jihadiste annonce la mort de l'otage français Gilberto Rodrigues Leal
By AFP 22 avril 2014
Apr 23, 2014 - 10:10:39 AM

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Gilberto Rodrigues Leal, 62 ans, avait été enlevé le 20 novembre 2012 à Dima, au Mali. Le Quai d'Orsay a déclaré qu'il «condamnait l’action du groupe terroriste».

La France condamne «l’action du groupe terroriste» qui a annoncé mardi soir la mort de l’otage français Gilberto Rodrigues Leal a déclaré mardi le ministère des Affaires étrangères, qui souligne ne pas avoir de preuve matérielle de cette mort.

«Nous condamnons de la façon la plus ferme l’action de ce groupe terroriste», a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay Romain Nadal. «Le communiqué du Mujao, responsable de son enlèvement, nous conduit malheureusement aujourd’hui à penser que M. Rodrigues Leal est probablement décédé, bien qu’aucune preuve matérielle ne puisse encore nous autoriser à le confirmer», a-t-il ajouté, dans une déclaration. François Hollande a précisé de son côté qu'il y avait «tout lieu de penser que Gilberto Rodrigues Leal est décédé depuis plusieurs semaines». Le chef de l'Etat a ajouté que «la France fera tout pour connaitre la vérité sur ce qui est arrivé à Gilberto Rodrigues Leal et elle ne laissera pas ce forfait impuni».

Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a annoncé mardi à l’AFP la mort de l’otage français Gilberto Rodriguez Leal, enlevé en novembre 2012 dans l’ouest du Mali par ce même groupe jihadiste.

«Nous annonçons la mort de Rodriguez, il est mort, parce que la France est notre ennemie», a déclaré dans une brève communication téléphonique à l’AFP Yoro Abdoul Salam, un responsable du Mujao qui n’a pas précisé quand et dans quelles circonstances l’otage était mort. Interrogé sur les preuves de la mort de l’otage, en l’absence de photo ou de vidéo de son corps, le responsable du Mujao a simplement répondu : «Au nom d’Allah, il est mort».
Des mois sans nouvelles

Les jihadistes évitent de s’attarder au téléphone par crainte d’être repérés, notamment par les forces françaises présentes dans le nord du Mali. La semaine dernière, un autre responsable du Mujao avait annoncé, dans un court message envoyé à l’AFP à partir d’un téléphone portable malien, «la fin de vie» de l’otage, âgé de 62 ans.

«Cela fait longtemps que nous n’avons pas eu de nouvelles. Nous avons des contacts avec la famille mais nous sommes effectivement très inquiets», avait néanmoins déclaré dimanche le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, après la libération, la veille, des quatre otages français de Syrie où ils ont été retenus pendant dix mois.

Au moment de son enlèvement, Gilbert Rodriguez Leal, né le 18 juillet 1951 au Portugal mais de nationalité française, circulait dans un camping-car venant de Mauritanie. Retraité, ce sexagénaire avait travaillé pour les Etablissements et services d’aide par le travail (Esat) de La Colagne à Marvejols dans le département et profitait de sa retraite pour se balader.
Périple

Il arpentait les continents à bord de son camping-car, un robuste Peugeot J5 avec lequel il avait déjà traversé le Brésil. Un véhicule qu’il bichonnait. Il l’avait entièrement refait, aménagé, en prévision de ses voyages à venir, avec quelques autres fans de camping-car.

Le jeune garagiste de Barnassac se souvient en souriant d’un «petit groupe de passionnés» qui «n’hésitent pas à faire des centaines de kilomètres pour trouver une bonne pièce d’occasion». Beaucoup de ces hommes étaient déjà allés en Afrique. L’un d’eux avait d’ailleurs effectué un voyage comparable à celui de Gilberto Rodriguez Leal. Mais lui «avait choisi de faire un détour de plus de 1 000 km pour éviter cette zone» (celle où il a été enlevé, ndlr), raconte le garagiste.

Ses voyages, Gilberto Rodriguez Leal les préparait minutieusement, assis au chaud à la table d’un petit café de Barnassac. Il s’asseyait à côté de la fenêtre, et profitait du Wifi, se souviennent les habitués du café. Personne ne songeait à s’asseoir à la table où il commençait déjà ses voyages. C’est à cette table qu’il avait préparé son périple africain, celui qui l’avait mené de la Mauritanie au Mali.

Il reste un otage français détenu dans le monde, Serge Lazarevic, enlevé le 24 novembre 2011 au Mali.


Source:Ocnus.net 2014

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