De Toulouse jusqu’à Grenoble, tout porte à croire qu’une guerre semble déclarée entre Algériens et juifs tant sur le plan social et commercial, au point où des affrontements éclatent de temps à autre, dont le dernier épisode a vu l’emblème algérien incendié par des personnes vouant une haine sans nom aux Algériens.

Un acte jugé par les Israéliens comme étant une réaction à un autre acte où le drapeau sioniste fut incendié à Lyon et Paris. Une situation qui devrait mettre les Français dans l’embarras, sachant que ceux-ci ont de tout temps été du côté des sionistes.

En effet, la communauté algérienne établie en France indique que les relations de bon voisinage entre juifs et musulmans de Paris ont été nettement détériorées, d’après ce qu’elle a pu constater le mois dernier au niveau des marchés hebdomadaires. Car les chaînes de télévision françaises se focalisent souvent et essentiellement sur les tentatives de dispersion des marches en soutien au peuple palestinien en mettant le « zoom » à la fois sur les drapeaux algériens brandis lors de ces actions ainsi que sur le drapeau sioniste incendié et foulé aux pieds. Ce qui a d’ailleurs avivé le courroux des juifs et du gouvernement sioniste qui est allé jusqu’à considérer l’Algérie comme étant un ennemi. Cela s’est illustré à travers l’action menée pour la première fois par des juifs de France, non pas contre les Palestiniens ou Hamas, mais plutôt contre l’Algérie et son emblème que les juifs n’ignorent pas qu’il ait flotté plus haut au lendemain de l’Indépendance, à Ghaza et sur le bâtiment de l’ambassade de la Palestine à Alger.

De tous les intervenants (immigrés algériens) mardi dans le journal Echorouk à Valence, Grenoble, Lyon et Lille aucun ne peut pronostiquer sur quoi pourrait se découler  la situation tendue entre les deux communautés, d'autant plus que tant les mosquées que les lieux de culte juif auraient manifesté leur impuissance à en contenir la situation.

L’un des immigrés algériens rencontrés par Echorouk à Grenoble a dit que les juifs de France multiplient ces derniers leurs tentatives de susciter la sympathie des Tunisiens, Marocains et Turcs et d’isoler les Algériens.